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Habemus Caritatem

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14 février 2013

Vivre son Carême 2013

Bonjour (ou bonsoir) !! Nous vous proposons quotidiennement l'Evangile du Jour et sa méditation pour bien vivre ce temps fort qu'est le Carême (tiré de http://www.notrecareme.com/) Bonne lecture.
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16 février 2013

Vivre son Carême : samedi 16 février

Evangile du Jour

Jésus remarqua un publicain (collecteur d'impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : « Suis-moi. » 
Abandonnant tout, l'homme se leva et se mit à le suivre.
Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »

Méditation du Jour

La lecture de la vocation de Saint Matthieu est pour nous l’occasion de méditer le regard que Jésus porte sur ce publicain, dont la profession de collecteur d’impôts est largement méprisée. Le publicain est en effet réputé pécheur public en raison de sa manipulation d’un argent impur et de sa collaboration aux autorités étrangères.

Pourtant, c’est bien alors qu’il fait son travail que Jésus vient l’appeler. Il y a finalement quelque chose de très ordinaire dans cette rencontre : Matthieu est à son bureau, occupé à ce qu’il fait sans doute chaque jour et dans ce quotidien, Jésus vient le rejoindre pour lui adresser son appel.

La description de la scène par S. Luc nous frappe par sa sobriété. Tout se passe si vite : Matthieu ne fait valoir ni objection ni interrogation, il « se leva et se mit à le suivre ». Ce passage se concentre ainsi sur le moment décisif de la rencontre qui met en contact l’appel de Jésus et la réponse inconditionnelle du disciple. Le risque de la foi est ainsi montré dans ce qu’il a de plus profond, c’est à dire la réponse de la liberté de l’homme à l’appel du Christ, choisissant ainsi d’entrer avec confiance dans la « sequela Christi ».

On peut se demander cependant pourquoi Jésus a « remarqué » cet homme. Qu’avait-il de particulier ? Pourquoi celui-ci alors qu’en apparence il semble bien loin des références morales de l’époque ? A défaut de connaître les desseins de Jésus, nous pouvons au moins réaliser, qu’il l’a choisi gratuitement et l’a choisi avec tout ce qu’il est, y compris avec son passé de pécheur. Cette réalité s’exprime en ce que ce choix s’accompagne d’un appel à la conversion pour se mettre à la suite du Christ.

Nous comprenons maintenant mieux que comme Matthieu, Jésus nous appelle dans ce que nous faisons de plus ordinaire, et son appel est finalement très simple, il tient en deux mots « suis-moi » qui signifient pour nous entrer dans une attitude de conversion, de transformation de vie. Ce carême qui commence est donc le temps où nous pouvons décider d’accepter le regard que Jésus porte sur nous, ce regard qui nous appelle à le suivre à partir de là où nous sommes et non de là où nous voudrions être. Alors Jésus pourra prendre notre défense comme il a pris celle de Matthieu devant les pharisiens et les scribes qui récriminent.

15 février 2013

Vivre son Carême : Vendredi 15 février

Evangile du Jour

Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons ? »
Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. »

 

Méditation du Jour:

En lisant cet Evangile, une question peut survenir en nous : pourquoi les disciples de Jean et les pharisiens jeûnent-ils ? Que représente donc le jeûne pour eux ? Une rapide recherche dans l’Ancien Testament nous montre que le jeûne est ce qui signifie à Dieu le désir de conversion vers Lui. C’est l’histoire de la ville de Ninive qui obtient le pardon de Dieu par son jeûne et sa pénitence suite à la prophétie de Jonas (Jonas 3, 10). Le jeûne des disciples de Jean et des pharisiens est donc destiné à ramener leur cœur vers Dieu, à les préparer à Sa venue.

Mais étonnamment, les disciples de Jésus, eux, ne jeûnent pas. N’ont-ils donc pas besoin de se convertir, de se préparer à voir Dieu ? Il nous faut ici nous mettre à la place des disciples de Jean et des pharisiens qui s’attendaient certainement, au début du ministère de Jésus, à ce que celui-ci soit un prophète qui invite à préparer son cœur à la venue de Dieu. Jésus appelle d’ailleurs avec force à la conversion : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche » (Mt 4, 17) ! Alors si la conversion est importante pour Jésus, quelle autre raison pouvait expliquer l’absence de jeûne de la part de ses disciples ? Jésus donne la seule solution qui reste, mais dont les implications sont gigantesques : ses disciples n’ont pas besoin en sa présence de se préparer à la venue de Dieu parce qu’ils sont justement avec Dieu : « les invités de la noces pourraient-ils faire pénitence pendant le temps où l’Epoux est avec eux ? ». Il se présente ici comme une personne divine. La présence de l’Epoux, symbolisant Dieu dans plusieurs textes de l’Ancien Testament, comme dans le Cantique des Cantique ou le livre d’Osée, est le but véritable du jeûne, nous dit Jésus.

Aujourd’hui, l’Epoux nous a été enlevé et nous sommes invités à jeûner dans l’attente de son retours, pour nous préparer à sa venue définitive et à participer à ses noces éternelles. Comme les disciples de Jean et les pharisiens, il nous faudra cependant nous positionner face à la réponse de Jésus : désirons-nous reconnaître cet homme comme le Fils de Dieu ? Notre jeûne est-il un moyen de nous enorgueillir face à tous ceux qui ne jeûnent pas ou sera-t-il le moyen de nous affûter à reconnaître la présence de l’Epoux et à entrer dans la joie des noces comme l’ami de l’Epoux ?

14 février 2013

Vivre son Carême : jeudi 14 février

Evangile du Jour(de http://www.notrecareme.com/

Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.' S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous.'

Méditation du Jour (de http://www.notrecareme.com/

En ce lendemain du mercredi des Cendres, le calendrier nous fait célébrer les saints Cyrille et Méthode, apôtres des slaves, comme pour nous rappeler que le carême n’est pas d’abord la recherche d’une perfection humaine mais bien un appel, en ce temps de pénitence, à se laisser agir davantage par la Parole pour la porter autour de nous.  Tâchons, sous le patronage de Cyrille et Méthode de débuter ce carême  comme missionnaires. Le Seigneur nous appelle aujourd’hui à vivre en apôtre de sa Parole, à redécouvrir une certaine forme de pauvreté c’est à cela qu’il appelle plus particulièrement ses envoyés, ceux qui se consacrent à son service. Mais, pour tous, cet évangile possède un sens spirituel riche : même si nous sommes envoyés comme des « agneaux au milieux des loups », le Seigneur ne nous abandonne pas, car le Seigneur envoyait ses disciples « là où lui même devait aller ». Sa grâce nous précède pour autant que nous voulions accomplir sa volonté.

Au cours de ce carême, l’Eglise cherche à se sanctifier à travers ses fidèles, et retrouver aussi son unité, sa transparence à la volonté de Dieu pour rendre davantage témoignage à la Parole de Dieu. Le jeûne nous dispose à la prière attentive et celle-ci nous permet de mettre en œuvre la volonté de Dieu dans notre vie : devenir saint et par là annoncer le Bonne Nouvelle. Le jeûne n’est pas une conquête ascétique réservé aux seuls religieux ou consacrés, mais les petites privations que nous pouvons offrir sont autant de moyens pour disposer notre âme à agir en missionnaire et plaire à Notre Seigneur.

Comme le rappelle la constitution dogmatique du concile Vatican II Lumen Gentium au n° 33 : « Les laïcs sont appelés tout spécialement à assurer la présence et l’action de l’Église dans les lieux et les circonstances où elle ne peut devenir autrement que par eux le sel de la terre ». Le hasard  de cette fête liturgique  nous appelle ainsi, tous, à œuvrer et mettre  ce carême 2013 sous le signe de la mission avec les trois armes du fidèle : la prière, le jeûne et l’aumône.

 

« Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ».

 

Cet évangile nous rappelle aussi l’urgence et l’importance de prier pour les vocations sacerdotales et religieuses. Les directives, réflexions et communications ne remplaceront pas la prière  dans l’écoute attentive de la volonté de Dieu.  Ce qui est certain c’est que le Seigneur a voulu et institué le sacerdoce et l’état de vie  de consacré, les « eunuques pour le royaume » (Mt 19,12). Le souci des vocations appartient à l’Eglise toute entière et comme l’évangile de ce jour nous l’enseigne il nous faut avoir ce souci spirituel, pour que ceux qui sont appelé par le Maître puisse entendre sa voix au fond de leur cœur.

 

13 février 2013

Benoit XVI : passation de la charge de Pape

Pour mieux comprendre les évènments historiques, voici un lien interessant pour en savoir plus sur la "démission" du Pape Benoit XVI.

Démission du Pape

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13 février 2013

Le sens du jeûne

Qu'est ce que le jeûne ? Comment le faire ? Pourquoi ?

Voici un lien pour répondre à ces questions: http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/paques/careme/le-jeune-en-questions.html 

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13 février 2013

Le Carême

Comment bien faire son Carême ?

Petite suggestion avec http://www.notrecareme.com/ qui propose un examen personnel quotidien pour mieux vivre ce temps.

19 mai 2012

Prière à Notre Dame du dimanche

Notre_Dame_du_DimancheNotre-Dame du Dimanche, faites que mon âme soit comme une belle vigne, préservée de la maladie, des soucis trop matériels, débarrassée de la mauvaise herbe, du péché et porteuse de fruits éternels.

"Il ne faut pas travailler le Dimanche."
Apparition du 8 juillet 1873 

 

 

 

 

N'oublions pas que nous sommes dans le moi de Marie notre Très Sainte Mère à tous !

19 mai 2012

Gag : l'Ascencion

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Ce dessin vient de ce blog marrant mais très spirituel : http://lapinbleu.over-blog.net/

2 mai 2012

Etre apôtre, ok ! mais comment ?

Textes du Bienheureux Charles de Foucauld

« Etre Apôtre… comment ? »

 D’une lettre à Joseph Hours, Assekrem, le 3 mai 1912

   Monsieur,

  Je reçois votre lettre, qui me dit, sur le besoin qu’a partout, en France comme en pays de missions, l’œuvre ecclésiastique d’être renforcée d’une œuvre laïque, des choses bien vraies – que je pense moi-même depuis longtemps… Comme vous le dites, les mondes ecclésiastiques et laïcs s’ignorent tellement que le premier ne peut donner à l’autre.

  Il est certain qu’à côté des prêtres, il faut des Priscille et des Aquila, voyant ceux que le prêtre ne voit pas, pénétrant où il ne peut pénétrer, allant à ceux qui le fuient, évangélisant par un contact bienfaisant, une bonté débordante sur tous, une affection toujours prête à se donner, un bon exemple attirant ceux qui tournent le dos au prêtre et lui sont hostiles de parti pris. […]

  La charité, qui est le fond de la religion (« le premier devoir est d’aimer Dieu, le deuxième, semblable au premier, est d’aimer son prochain comme soi-même »), oblige tout chrétien à aimer le prochain, c'est-à-dire tout humain, comme soi-même, et par conséquent à faire du salut du prochain, comme de son propre salut, la grande affaire de sa vie. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c’est un commandement, le commandement de la charité.

  Être apôtre, par quel moyen ? Par ceux que Dieu met à sa disposition : les prêtres ont leurs supérieurs qui leur disent ce qu’ils doivent faire…Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu’ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d’abord, mais non eux seuls, la charité n’a rien d’étroit, elle embrasse tous ceux qu’embrasse le Cœur de Jésus.

  Par quels moyens ? Par les meilleurs, étant donnés ceux auxquels ils s’adressent : avec tous ceux avec qui ils sont en rapport sans exception, par la bonté, la tendresse, l’affection fraternelle, l’exemple de la vertu, par l’humilité et la douceur toujours attrayantes et si chrétiennes ; avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ni de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, aimant, étant un tendre frère et priant ; avec d’autres en parlant de Dieu dans la mesure qu’ils peuvent le porter ; dès qu’ils en sont à la pensée de rechercher la vérité par l’étude de la religion, en les mettant en rapport avec un prêtre très bien choisi et capable de leur faire du bien… Surtout voir en tout humain un frère.

 

D’une lettre à Louis Massignon, Tamanrasset, 1er août 1916

Pensez beaucoup aux autres, priez beaucoup pour les autres.

Vous dévouer au salut du prochain par les moyens en votre pouvoir, prière, bonté, exemple, etc… c’est le meilleur moyen de prouver à l’Epoux divin que vous l’aimez : « Tout ce que vous faites à un de ces petits, c’est à moi que vous le faites »…

L’aumône matérielle qu’on fait à un pauvre, c’est au créateur de l’Univers qu’on la fait, le bien qu’on fait à l’âme d’un pécheur, c’est à la pureté incréée qu’on le fait… Dieu a voulu qu’il en fût ainsi pour donner à cette charité envers le prochain dont il a fait le deuxième devoir « semblable au premier » une véritable similitude avec ce premier de l’amour de Dieu… Il n’y a pas, je crois, de parole de l’Evangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie que celle-ci : « Tout ce que vous faites à un de ces petits, c’est à moi que vous le faites ». Si on songe que ces paroles sont celles de la Vérité incréée, celles de la bouche qui a dit « Ceci est mon corps… Ceci est mon sang », avec quelle force on est porté à chercher et à aimer Jésus dans ces « petits », ces pécheurs, ces pauvres, portant tous ses moyens matériels vers le soulagement des misères temporelles…

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